DELANOE ET LES JOSPINIENS : LA DEFAITE DE LA GAUCHE ET LES ESPOIRS DE SARKOZY
Un drôle de trio pour une photo: Jospin couvant de l'oeil Delanoë et Sarkozy...
"Les jospiniens sont repartis. Aïe! Aïe! Aïe!
Et c'est reparti. Le mini-clan jospinien, au sein du PS, qui a déjà joué un rôle considérable dans le sabotage des chances de la gauche à l'élection présidentielle, s'est remis en chasse, Daniel Vaillant et Harlem Désir en tête, mais allégés de ceux qui sont passés chez Sarkozy, tels Eric Besson et Claude Allègre.
Cette fois, le groupuscule ne roule pas pour Jospin lui-même, du moins officiellement, mais pour son double, Bertrand Delanoë, le maire de Paris. Tout le monde a remarqué que Delanoë bénéficierait du préjugé favorable de Sarkozy, et tous les deux s'évertuent à le faire savoir. Sarkozy a ses raisons: outre qu'il pense que Delanoë ne représente pas un véritable danger pour 2012; il estime qu'un engagement trop voyant de sa part dans la bataille politique nationale, aux côtés des éléphants socialistes, permettrait de le battre aux municipales de 2008. Comme en 2002 et en 2007. Bonjour, les dégâts!"