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Le PS, ses militants et la gauche avec Ségolène Royal, son équipe, ses idées, son projet et ses actions!
18 novembre 2008

Martine Aubry, la haine de Ségolène Royal chevillée au corps...

Le Post.fr, Citoyenrj

"L'enjeu du congrès de Reims selon Aubry

L'enjeu du congrès de Reims pour Martine Aubry : se venger de l'affront commis selon elle par Ségolène Royal en étant désignée par 60% des militants socialistes pour la conquête de l'Elysée.

On se souvient à l'époque de ses propos mysogines : "la présidentielle n'est pas une affaire de mensurations" ou encore "la candidature présidentielle n'est pas un concours de beauté"...

Pendant cette campagne, elle n'aura eu aucun mot de soutien à la candidate de toute la gauche, face à un Sarkozy disposant du renfort inconditionnel de toute l'UMP.

La mauvaise application de sa seconde loi des 35 heures, mise en évidence par Ségolène Royal, l'aura définitivement blessée dans son orgueil.

Tant et si bien qu'elle aurait voté Bayrou au 1er tour des présidentielles...

La rénovation du PS par Martine Aubry? Aucune cohérence politique ou idéologique dans sa motion.

Elle a fait la prouesse d'agglomérer, uniquement pour contrer Royal, les strauss-khaniens -ses pires ennemis sous le gouvernement de Jospin, aile droite du parti - avec les fabiusiens -aile gauche du PS qui avait fait campagne contre le traité européen en 2005, contre le vote des militants. Alliance des "carpes et des lapins" dont elle serait "le bélier", comme on le dirait à Solférino.

Et ce 1er juin 2008 où se scellaient ces "alliances", le ridicule ne tuant pas, elle laissait circuler une pétition, lancée par une proche, tout bonnement intitulée "Une autre femme est possible"... Belle conception du politique !

Pire ! Benoît Hamon a justifié son refus de rallier Royal pour cause de possible ouverture aux électeurs du centre. Eh bien Martine Aubry s'est alliée à lui alors qu'elle a été élue à Lille en mars dernier après un accord avec le MoDem de François Bayrou.

Vous en voulez encore ? Dans sa motion, arrivée troisième, elle prône l'ouverture aux "démocrates" après le rassemblement de toute la gauche, exactement dans les mêmes termes que l'ex-candidate à la présidentielle.

Aujourd'hui, elle ne respectera pas les procédures du PS et rejettera tout rassemblement autour de la motion arrivée en tête, celle de Gérard Collomb et de Ségolène Royal.

C'est qu'elle revient de loin...

Sa longue traversée du désert

Renaud Dély, dans La guerre des "ex", après avoir rappelé la réputation de colérique de la lilloise -surnommée la "mère-tape-dure" ou la "mère-sévère"-, explique que, au gouvernement Jospin en 1997, Martine Aubry était "la femme socialiste promise un jour ou l'autre à avoir sa chance d'accéder à l'Elysée, l'incarnation de la gauche du XXIe siècle".

Démocrate-chrétienne, membre du club Le Siècle, prompte à s'allier avec le centre, Aubry s'est résolument "gauchie" grâce aux 35 heures.

Et Dély de rappeler les moqueries récurrentes de la grande ministre des Affaires sociales envers sa collègue Ségolène Royal, taxée de "grande bourgeoise" ou de "cruche"...

Seulement voilà, le 21 avril 2002 commença le cauchemar de Mme Aubry. Ses larmes sur les plateaux de télévision résumaient l'échec du jospinisme à elles-seules.

Elle perd dans la foulée son siège de députée, elle parvient à diviser les socialistes du Nord et à se faire désavouer par Pierre Mauroy, autorité morale de ces terres encore ouvrières.

Six longues années à ronger son frein, à assister impuissante malgré tous ses propos malveillants à la montée en puissance de Ségolène Royal jusqu'à sa désignation par les militants pour la présidentielle.

La vengeance

Sa hargne n'a point faibli.

Sa malveillance non plus, tant et si bien qu'elle se fendra d'une déclaration d'une teneur politique étrange: "Je suis quelqu'un de doux et de gentil"...

Ses commentaires sur une Ségolène qui serait de "droite" et "sécuritaire", ses malaises durant la campagne de sa rivale, sa condamnation de la "démocratie participative", alors qu'elle vient de la mettre en pratique dans sa ville, et sa victoire en mars 2008, alliée au MoDem de Bayrou à Lille sonnaient évidemment l'heure de la revanche à tout prix.

Alors après tout cela, elle n'aura de cesse d'instiller l'idée que Ségolène Royal n'aurait pas défendu les "valeurs" de la gauche, qu'elle incarnerait évidemment mieux.

Ses efforts pour repousser le plus loin possible le congrès socialiste, en vue d'épuiser Royal faisaient partie de sa stratégie tout entière ciblée contre l'ex-candidate.

Quitte à s'allier avec n'importe qui... Quitte à convoler avec un Delanoë dont elle avait fustigé le credo libéral.

Ségolène Royal arrivée en tête des motions le 6 novembre 2008, rien n'y fait. Après avoir fait mine d'accepter l'offre de rassemblement de sa "meilleure ennemie", c'est avec un mépris indicible qu'elle a accueilli ses propositions: "elles manquent de hauteur", rien que ça...

Si le prix de sa vengeance est l'éclatement du PS avec un congrès désastreux, elle n'en a cure... Si les militants sont désavoués, peu lui importe. Si aucun projet autre que l'élimination de Ségolène Royal n'émerge à Reims, elle s'en fiche.

Une seule chose compte : le meurtre politique de l'ex-candidate aux présidentielles et peut-être un jour la tête du PS pour la conquête de l'Elysée.

(Sources : Le Post, Le Jdd.fr, NouvelObs.com, La guerre des "ex" de Renaud Dély sur Amazon.fr, Changer à Gauche pour changer la France, France 2, La Voix du Nord, BFM-TV)"

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Commentaires
Le PS, ses militants et la gauche avec Ségolène Royal, son équipe, ses idées, son projet et ses actions!
  • Ségolène Royal a rassemblé la moitié des militants socialistes sur son nom, malgré le front de tous les vieux caciques contre elle, au congrès de Reims. Désirs d'avenir est ouvert à tous, Ségolène reste sur le terrain. Pensons à 2012 !
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