SEGOLENE ROYAL AUX SYNDICATS D'ARCERLOR-MITTAL: "AUCUNE FATALITE A LA DESINDUSTRIALISATION DE LA FRANCE"

Ségolène rencontre les syndicats Arcelor-Mittal
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Rencontre de Ségolène Royal avec des représentants syndicaux d'Arcelor-Mittal en Lorraine, dont l'usine menace d'être fermée pour cêtre délocalisée en Allemagne.

"J'eespère que cette rencontre va aider à mobiliser les pouvoirs publics surtout depuis qu'on connaît les résultats d'Arcelor, les bénéfices et les profits d'Arcelor."

"La question de fond c'est la question de la désindustrialisation de la France. Là vous êtes un exmeple symbolique que tous les Français regardent avec cet incroyable paradoxe d'une entreprise qui gagne de l'argent et qui supprime des emplois, qui fait des profits et qui supprime des emplois."

"Je crois qu'à un moment il faut se mettre en colère pour mettre un coup d'arrêt. Mais ce n'est certainement pas au contribuable de mettrre la main à la poche comme l'a annoncé Nicolas Sarkozy avant même qu'on apprenne les résultats du groupe."

Pour les syndicats la sidérurgie française est une grande industrie, notamment dans la Lorraine. Il y a une demande mondiale considérable. M. Mittal a racheté cette entreprise pour 1 franc symbolique et n'a rien investi en 10 ans.

"Le paradoxe est que les Allemands ont réussi eux à saveur leur industrie. Cela veut direqu''il n'ya pas de fatalité à la désindustrialisation de la France. On a 40 milliards de déficit commercial, les Allemands ont 200 milliards d'excédent commercial."

"Il n'y a aucune raison, aucune fatalité sur la déprise industrielle de la France."

Les représentants allemands ont un contre-projet industriel qui coûterait entre 30 et 50 millions d'investissement soit à peine 1 dixième des dividendes touchées par le patron Mittal. Ils demandent à Ségolène Royal d'exiger de l'Etat qu'il impose une réunion entre les organisations syndicales, la direction générale, arbitrée par l'Etat.

"C'est don rôle. [L'Etat] est le garant du dialogue social."

"Cela va marcher si vous tenez bon sur le contre-projet industriel [...], là il y a une telle demande sur l'acier, et ça va en s'accentuant avec la montée du développement de la Chine et de l'Inde, donc c'est inadmissible de fermer une aciérie, c'est une aciérie."

"Est-ce qu'il est venu Mittal? [...] Pourqoui on exigerait pas qu'il vienne. Moi je trouve ça invraisemblable qu'un patron décide de fermer une usine et qu'il ne veuille pas venir voir cette usine, moi ça me choque ça."

Pour les représentants syndicaux, le vrai problème est celui de l'investissement industriel qu'il faut mener de front avec les syndicats, la direction et les pouvoirs publics, des milliers d'emplois ayant été supprimés l'an passé. "C'est l'avenir de cette région qui est en cause."