Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le PS, ses militants et la gauche avec Ségolène Royal, son équipe, ses idées, son projet et ses actions!
8 septembre 2008

ROYAL: "AUCUNE RAISON QUE LE PS N'ECLATE" (Le Journal du dimanche)

Le Journal du dimanche, 7 septembre 2008

S_gol_ne_Royal_pendant_sa_campagne_pr_sidentielle

REUTERS/Jacky Naegelen

[...]

""C'est une plaisanterie?" Hier, dans la voiture qui file à une séance de dédicace à Avignon, Ségolène Royal fait mine de s'étonner quand on lui demande si elle joue l'extérieur contre l'appareil pour prendre le PS. Elle balaie les critiques qui lui ont reproché son passage éclair à La Rochelle, la semaine dernière. "J'étais invitée par le Parti démocrate italien. C'est moi qui suis la plus sollicitée dans le monde entier pour représenter les socialistes." L'ex-candidate à la présidentielle n'en démord pas. Elle a beau chuter dans les sondages, rien ne la perturbe. Elle sourit: "J'avance de façon très sereine." Elle compte sur les militants: "Ce qui me rassure, c'est que dans le secret de l'isoloir ils vont voter beaucoup plus librement que ce qu'on veut bien dire. Les anciens courants ne riment plus à rien."

Le terrain lui va bien, où elle retrouve des traces de la ferveur passée. Quelques minutes plus tôt, elle était acclamée par quelque 500 militants dans un gymnase surchauffé de Bourg-Saint-Andéol (Ardèche). L'hymne de sa campagne présidentielle passe en boucle. Des banderoles et des posters de 2007 sont ressortis. On la sent très émue. Mais elle refuse d'admettre sa nostalgie. Elle lance seulement, un peu revancharde: "Cela va à l'encontre de tous ceux qui pensent qu'ils vont pouvoir effacer la présidentielle. Vous voyez que ce n'est pas possible!"

Par Marie Quenet
Le Journal du Dimanche

L'article originel

SEGOLENE A BOURG-SAINT-ANDEOL
Vidéo envoyée par DA-Orange

"On n'effacera pas la présidentielle"

Ainsi avance l'infatigable. Elle multiplie les rencontres et les fêtes de la rose. Elle en est à une quinzaine de séances de dédicace, sera bientôt à Rennes, Caen, Brive, Saint-Etienne, Paris enfin, le 16 septembre à la Fnac Saint-Lazare pour un débat avec Alain Touraine. Et le bouquet final, un rassemblement au Zénith le 27 septembre. Elle s'amuse. "Ceux qui critiquent le Zénith n'ont qu'à faire pareil s'ils ont la capacité de rassembler!" Telle une Présidente virtuelle, elle veille à se situer au-dessus de la mêlée. Pas question de faire un pronostic pour le congrès: elle laisse cela à ses collaborateurs. On lui demande si elle sera candidate jusqu'au bout. Elle élude: "Laissons déjà voter les militants sur les motions." Elle travaille une image rassurante: "Il n'y a aucune raison que le PS éclate si on laisse les militants voter librement et si, ensuite, tout le monde obéit à leur vote, contrairement à la campagne présidentielle.

"Certains ont aujourd'hui le mot "collectif" à la bouche, mais on ne les a pas vus pendant la campagne ou, pire, ils ont critiqué la candidate." Soudain, elle parle d'elle-même à la troisième personne. La blessure n'est pas guérie. Elle veut se préserver en restant sur les hauteurs. Elle affiche une indifférence souveraine envers les tractations d'appareil. L'appel à un large rassemblement signé par ses proches Vincent Peillon et François Rebsamen? "Tout ce qui peut rassembler sur une même vision est positif." En fait, elle a donné son feu vert à une opération destinée à contrer l'axe Hollande-Delanoë, il faut bien se défendre.

De même, pas question d'insister sur les sujets qui fâchent. Défend-elle un "contrat de gouvernement avec le MoDem" suggéré par son bras droit Vincent Peillon dans Libération? "Ce sont les termes de ma contribution, qui correspondent à ma ligne politique. Et le titre de Libération déforme les propos de Peillon!" Mais c'en est trop des questions tactiques. "Parlez du fond, pas seulement de politique politicienne!", lance-t-elle. Dans les cahots de la route, elle ressort les notes de son discours du matin à Bourg-Saint-Andéol et souligne sa phrase-clé: "Notre devoir, aujourd'hui, c'est de défendre et de renouveler la promesse républicaine de la France pour nos enfants, nos anciens, nos familles; cette promesse républicaine aujourd'hui trahie par Nicolas Sarkozy." Son seul véritable adversaire, plus digne d'elle que les éléphants?

Publicité
Commentaires
Le PS, ses militants et la gauche avec Ségolène Royal, son équipe, ses idées, son projet et ses actions!
  • Ségolène Royal a rassemblé la moitié des militants socialistes sur son nom, malgré le front de tous les vieux caciques contre elle, au congrès de Reims. Désirs d'avenir est ouvert à tous, Ségolène reste sur le terrain. Pensons à 2012 !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité